Le regard perdu dans les nuages, le jeune seigneur s'interrogeait sur son avenir.
Il se rappelait avec précision les visages de ses nouveaux vassaux qui lui avaient prêté allégeance. Certains lui avaient paru sincères et droits, mais d'autre, la plupart en fait, n'avaient fait que disimuler leur mépris.
"Je leur montrerai que mes origines mêlées ne font pas de moi un raté ou un incapable. Et ceux qui ne plieront pas, je les ferait plier d'un regard !"
Pensant soudain à son étrange pouvoir, Aoki ne put s'empêcher d'épprouver un reggret profond envers cette facette de sa personnalité qu'il ne serait jamais à même de comprendre, cette partie de ses origines qui semblait vouer à être dissimulée toute sa vie.
"Qui suis-je réellement... ? Je me sens Seigneur et mendiant à la fois... Je veux régner et vivre dans l'ombre... Il faut que je lutte pour ne pas sombrer dans l'indécision et dans le doute, cela me serait fatal".
Au pied des remparts, une file ininterrompue de voyageurs, de marchands et de citadins était en mouvement. Les cris et les rires firent sourire Aoki. Un peuple heureux était fort. Il fallait que son peuple soit et reste heureux. Mais pour cela il faut conserver la paix... Une paix que son père avait fragilisé avec son attitude face aux Otori.
Aoki se jura interieurement que la paix et la justice régnerait toujours sur les terres Tohan... tant que ce serait SA paix. Si il fallait pour cela mater des chefs de famille indociles où lutter contre des clans avides de richesse, alors la guerre servirait la paix.
Aoki soupira longuement, puis il mit fin à sa contemplation et lança aux gardes :
- Rentrons.
Il se retourna et, encadré d'une douzaine de gardes, retourna vers la citadelle.
Il se rappelait avec précision les visages de ses nouveaux vassaux qui lui avaient prêté allégeance. Certains lui avaient paru sincères et droits, mais d'autre, la plupart en fait, n'avaient fait que disimuler leur mépris.
"Je leur montrerai que mes origines mêlées ne font pas de moi un raté ou un incapable. Et ceux qui ne plieront pas, je les ferait plier d'un regard !"
Pensant soudain à son étrange pouvoir, Aoki ne put s'empêcher d'épprouver un reggret profond envers cette facette de sa personnalité qu'il ne serait jamais à même de comprendre, cette partie de ses origines qui semblait vouer à être dissimulée toute sa vie.
"Qui suis-je réellement... ? Je me sens Seigneur et mendiant à la fois... Je veux régner et vivre dans l'ombre... Il faut que je lutte pour ne pas sombrer dans l'indécision et dans le doute, cela me serait fatal".
Au pied des remparts, une file ininterrompue de voyageurs, de marchands et de citadins était en mouvement. Les cris et les rires firent sourire Aoki. Un peuple heureux était fort. Il fallait que son peuple soit et reste heureux. Mais pour cela il faut conserver la paix... Une paix que son père avait fragilisé avec son attitude face aux Otori.
Aoki se jura interieurement que la paix et la justice régnerait toujours sur les terres Tohan... tant que ce serait SA paix. Si il fallait pour cela mater des chefs de famille indociles où lutter contre des clans avides de richesse, alors la guerre servirait la paix.
Aoki soupira longuement, puis il mit fin à sa contemplation et lança aux gardes :
- Rentrons.
Il se retourna et, encadré d'une douzaine de gardes, retourna vers la citadelle.