Trois jours se sont écoulé depuis mon amputation. Le voyage jusqu'à kumamoto avait été sans encombre.
Je me promène au port. Le vent frais m'enveloppe tandis que le bruissement immuable du vas et viens des vagues qui se brisent sur les quais me chante sa berceuse.
Je me sens serin. Seul l'odeur fétide du poisson trouble la beauté de ce moment.
Je m'assois au bord de l'eau. Peu à peu la clarté de la lune fait place à la lumières rougeoyante
du soleil qui se lève à l'horizon.
Au de la de l'étendue d'eau immense qui s'étend à perte de vue se trouve l'inconnu.
Peut être des créatures magiques, des dieux, peut être y a t-il seulement de l'eau.
Qui sais si là-bas, de l'autre côté il ni a pas un homme assit sur la plage, remuant ses souvenirs ou admirant la beauté du monde qui l'entoure.
Jadis, enfant, j'écoutais souvent les contes et légendes des gens qui passaient par notre village.
La Tribu, se déguisant fréquemment en artiste et barde, les étrangers débordaient de conte les uns plus merveilleux que les autres.
Un jour, un voyageur, qui prétendait s'être aventuré dans des contrées lointaines, ma raconté ces croyances:
-Le sang contient les méandres de nos vies qui parcourent tout notre corps.
-Notre tête contient toute notre sagesse et notre considération.
-Notre cœur détermine notre folie et notre affection.
-Nos membres sont les réceptacles de notre éducation, de notre obéissance.
Désormais, j'aperçois la vérité de ces mots. Ma vie a un nouveau sens.
Mon bras avait éclipsé mon sang, ma tête et mon cœur.
Mes autres membres sont toujours là, j'éprouve toujours ma haine pour les Noguchi.
Mais, désormais je les comprends, je me suis, plusieurs fois déjà à penser à ce nourrisson.
Il n'avait pas encore gouté au plaisir de la vie que déjà il goutait à la souffrance de la mort.
Je m'en était délecté.
Pour la première fois une larme, tiède, emplie de tristesse, coula doucement sur mon visage.
Je ne la retînt pas.
Ma vie vat changée.
Il faut qu'elle change, sans quoi je la quittrai.
Je me promène au port. Le vent frais m'enveloppe tandis que le bruissement immuable du vas et viens des vagues qui se brisent sur les quais me chante sa berceuse.
Je me sens serin. Seul l'odeur fétide du poisson trouble la beauté de ce moment.
Je m'assois au bord de l'eau. Peu à peu la clarté de la lune fait place à la lumières rougeoyante
du soleil qui se lève à l'horizon.
Au de la de l'étendue d'eau immense qui s'étend à perte de vue se trouve l'inconnu.
Peut être des créatures magiques, des dieux, peut être y a t-il seulement de l'eau.
Qui sais si là-bas, de l'autre côté il ni a pas un homme assit sur la plage, remuant ses souvenirs ou admirant la beauté du monde qui l'entoure.
Jadis, enfant, j'écoutais souvent les contes et légendes des gens qui passaient par notre village.
La Tribu, se déguisant fréquemment en artiste et barde, les étrangers débordaient de conte les uns plus merveilleux que les autres.
Un jour, un voyageur, qui prétendait s'être aventuré dans des contrées lointaines, ma raconté ces croyances:
-Le sang contient les méandres de nos vies qui parcourent tout notre corps.
-Notre tête contient toute notre sagesse et notre considération.
-Notre cœur détermine notre folie et notre affection.
-Nos membres sont les réceptacles de notre éducation, de notre obéissance.
Désormais, j'aperçois la vérité de ces mots. Ma vie a un nouveau sens.
Mon bras avait éclipsé mon sang, ma tête et mon cœur.
Mes autres membres sont toujours là, j'éprouve toujours ma haine pour les Noguchi.
Mais, désormais je les comprends, je me suis, plusieurs fois déjà à penser à ce nourrisson.
Il n'avait pas encore gouté au plaisir de la vie que déjà il goutait à la souffrance de la mort.
Je m'en était délecté.
Pour la première fois une larme, tiède, emplie de tristesse, coula doucement sur mon visage.
Je ne la retînt pas.
Ma vie vat changée.
Il faut qu'elle change, sans quoi je la quittrai.